Entre son allure chic et sa réputation de confort, la selle en cuir semble être un choix de luxe pour les amateurs de bikepacking. Pourtant, derrière son élégance se cachent des défis non négligeables.
Un temps d’adaptation à ne pas négliger pour ses fessiers
La selle en cuir, ce n'est pas tout de suite le nuage de confort rêvé. Au début, elle ressemble plus à un banc de parc qu'à un sofa moelleux.
La phase d'adaptation d'une selle en cuir varie selon plusieurs facteurs : le modèle de la selle, la largeur adaptée au bassin du cycliste, et même le type de rails (acier ou titane, pour les connaisseurs 🔍) qui soutiennent la selle. Chaque détail compte, du poids du cycliste aux accessoires ajoutés sur le vélo, comme des sacoches ou des bagages pour les voyages de bikepacking.
La bête noire de la selle en cuir : l'eau
Le cuir, bien qu'élégant et confortable, a une kryptonite : l'humidité. L'exposition à l'eau cause des ravages, allant de la déformation à la perte de souplesse, sans oublier les risques de fissures. Un cauchemar pour les amoureux de leur selle en cuir.
Même les selles haut de gamme ou celles spécifiquement conçues pour différents types de vélos (route, ville, VTT) ne sont pas épargnées. Chaque goutte d'eau est une menace pour le cuir, peu importe sa qualité ou son prix.
Il existe cependant des solutions pour protéger ces précieux accessoires. Les cyclistes expérimentés recommandent l'utilisation de housses imperméables ou de traitements spéciaux pour le cuir.
L'entretien, un parcours du combattant ?
D'ailleurs, si gérer la résistance à l'eau est déjà contraignant, maintenir ces selles en bon état est un autre défi, surtout après une randonnée où elles ont bravé les éléments (l’habituel orage impromptu ⛈️). Pour les adeptes du gravel ou les randonneurs au long cours, la selle en cuir nécessite une attention toute particulière.
Attention, ce n'est pas du tout comme passer un coup de chiffon sur un cadre de vélo ou vérifier les freins. Non, c'est bien plus subtil et demande une certaine technique.
Cela implique donc de dédier un peu de temps et d'énergie à cette tâche après chaque randonnée, ou au moins régulièrement. Mais pour ceux qui choisissent le cuir, c'est le prix à payer pour maintenir l'élégance et le confort de leur selle.